Je suis sur le cul de l’énergie déployée par les actrices (féminin de majorité) du monde de la culture et de l’enseignement : médiatrices, bibliothécaires, profs, instits… qui se démènent depuis 2 ans pour réinventer et maintenir les rencontres.
Des femmes clairement épuisées par le Covid et les protocoles Ibiza, pas assez reconnues, que je soupçonne aussi de n’être pas du tout assez payées, mais investies à fond pour que les élèves découvrent des lectures et des auteurices, et qui m’accueillent toujours avec le sourire. Sans oublier les auxiliaires de vie scolaire que je croise dans certaines classes (mais clairement pas assez souvent pour penser qu’elles sont assez nombreuses…) et permettent aux élèves qu’elles accompagnent de participer aux mêmes activités, à leur rythme.
Vraiment, le point auquel ce pays tient grâce à des femmes qui gèrent leurs propres proches malades ou fragiles, puis partent bosser en mode guerrière pour 1/20ème du salaire d’un conseiller en communication politique… (Si j’ai l’air mélancolique, c’est que je m’exprime mal : je suis furieuse.)
L’admiration. Je ne sais pas comment elles font.