En janvier, ma petite collection personnelle de poche s’est enrichie avec la parution de Petite Sale chez Points.
Ce qui est très agréable. Entre autres raisons, parce que cela signifie que je vais retourner faire des salons poche, et comme j’ai mangé les meilleures frites de ma vie (oui, de ma vie, je pèse mes mots) à Saint-Maure en poche, c’est dans mon cerveau associé à un sentiment extrêmement joyeux. Et puis bien sûr, ça signifie que le livre se voit offrir un second souffle et devient plus accessible (les grands formats, c’est cher). Bref, c’est une très bonne nouvelle.
(Si ça vous intéresse, le résumé de Points :
Petite sale
Louise Mey
Lutte des femmes, lutte des classes, mêmes combats.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Au Domaine, elle fait partie de ces travailleurs invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus – il tonne. Et il possède tout. Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît un jour glacé de 1969, il perd quelque chose d’inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, deux flics parisiens débarquent alors. Le village entier semble englué dans le silence. À commencer par Catherine, qui est la dernière à avoir vu la petite…
« Louise Mey, désormais une référence incontournable. » Causette
« Un roman puissant, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama
) et hop, on referme la parenthèse, on est entre pros ici.