Le 11 janvier dernier est sorti Petite sale aux éditions du Masque.
Il a reçu le prix Landerneau du polar 2023. J’avais 39 de fièvre ce soir-là donc je ne peux pas jurer que j’ai compris tout ce qui se passait, mais bien sûr c’est une excellente nouvelle.
La dernière fois que j’ai publié un roman noir aux éditions du Masque, c’était en janvier 2020. J’essaye de me dire que ça n’a aucun rapport, mais au cas où, faites provision de farine et achetez une machine à pain.
(Halala, les blagues Covid, on ne s’en lasse pas !)(Si. Que ça s’arrête. Par pitié.)(Mais bref.). Donc ! Petite sale sort le 11 janvier, sauf catastrophe majeure, et si vous voulez en savoir plus, je reprends le résumé du Masque :
La terre est riche. Parfois, elle y pense – la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu’elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n’aime pas qu’on la regarde – les filles qu’on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus – il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d’une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l’enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d’ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
J’ai signé tous mes services de presse avec de petits mots d’excuse (« Désolée, encore un roman déprimant ! »). A ma décharge, la conjoncture était vraiment défavorable à toute forme de positivisme. ALORS QUE ! Alors que, finalement…
Rendez-vous le 11 janvier dans votre librairie préférée (ou en précommande un peu partout, par exemple sur Place des libraires) pour en savoir plus. (Vous aimez mon teasing ? Je progresse, je trouve.)